Le Royal Monceau - Raffles Paris - France

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Exposition Ray Charles par Arlette Kotchounian

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Le Royal Monceau Raffles Paris

Une exposition exclusive rendant hommage au célèbre chanteur

Du 5 au 16 novembre, à l’occasion de Paris Photo 2024 et pour rendre hommage aux vingt ans du décès de Ray Charles (10 juin 2004), l’auteure-compositrice Arlette Kotchounian propose une exposition exclusive de son travail photographique sur Ray Charles, dans laquelle elle présentera des tirages inédits issus des séjours de l’artiste au Royal Monceau – Raffles Paris.

Arlette Kotchounian

Née à Paris, elle travaille et vit entre Paris et Los Angeles . C’est dans les clubs de Saint Germain des Prés qu’a commencée son histoire déterminante avec la musique. Auteur-compositeur depuis les années 60, du jazz à la chanson française et internationale, elle a mené sa vie au rythme de ses rencontres. C’est en 1976, que nait en elle le désir de farder des traces des moments précieux vécu avec ses amis musiciens, sur scène comme en coulisses : Claude Nougaro, Gilberto Gil, Miles Davis, Keith Jarret. Pour Ray Charles, elle signe plusieurs chansons. Le photographier devient le prolongement d’une expérience riche en musiques, images et sentiments.

Le Royal Monceau Raffles Paris

Ray Charles intime

Au Royal Monceau – Raffles Paris, cinq photographies inédites présentant Ray Charles sont exposées dans la suite qui porte son nom; réalisées par Arlette Kotchounian, elles incarnent la présence et l’aura de cette immense figure de la musique américaine, au sein même des murs où il vécut lors de ses passages en France.

Tout à la fois documents historiques et souvenirs personnels, les cinq clichés d’Arlette Kotchounian sont empreints d ‘une complicité et d ‘une tendresse que soutiennent le grain et la texture des images en noir et blanc. On se trouve ainsi introduits dans le quotidien du musicien, spectateurs privilégiés de moments de repos ou de réflexion, à travers des photographies régies par une composition d’une grande rigueur, sous leur apparente simplicité.
White shirt IV
 (1985) révèle ainsi ce souci du cadrage, de la lumière et de l’équilibre des formes; ce plan rapproché nous rend Ray Charles proche au point qu’il nous semble familier.

Dans cette vision d’un Ray Charles intime, la valise posée sur le lit défait (Flight case, 1985) introduit quant à elle une belle continuité entre l’espace de la photographie et l’espace d’exposition qu’est la suite 714 : lieu de vie, mais aussi lieu de passage, la chambre est un monde privé, secret, qui nous est ouvert, et les images d ‘Arlette Kotchounian sont autant de portes nous y menant.

Mais c ‘est aussi, et peut-être surtout, une histoire de musiciens que nous conte ces images : les mains du pianiste en suspens au-dessus du clavier (Hands Ill, 1997) sont l ‘expression parfaite du dialogue entre son et image qui préside au travail d ‘Arlette Kotchounian. En effet, le mouvement qui les anime est d’ordre musical, c’est un bruissement vivant, paradoxal dans l’image : fixe, mais pourtant bien présent. De même, la photographie Loving you (1983) laisse apparaître la partition de la chanson « I can’t stop loving you » dans un clair-obscur remarquablement maîtrisé. Et cet art de la nuance que cultive la photographe est sans doute l’écho le plus prégnant à la subtilité des mélodies du Genius.